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 srigina

Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie (11)

12 Juin 2012, 23:45pm

Publié par safir

Par Abdeslam Benlarbi

 Plusieurs femmes et hommes ont choisi durant la guerre d'Algérie (1954-1962) d'être prés du peuple opprimé face à la colonisation et à la tyrannie. Je rends hommage à ces femmes et à ces hommes et je consacre pour les semaines prochaines des billets pour Abdelhamid Mehri,  Mohamed Harbi, Zohra Drif, etc. 

 

  Aujourd'hui : l'Abbé Berenguer

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Né en 1915 à Lourmel ( El-Amria) wilaya de Ain -Timouchenet (Algérie) et décédé le jeudi 14 novembre 1996, à Aix-en-Provence (France) 

 Qui est cet abbé pour qu'on  parle de lui dans le cinquantenaire de l'indépendance  de l'Algérie? Personnellement, je n'ai jamais entendu parler de lui soit dans nos manuscrits ou dans notre chaine unique de télévision. D'ailleurs Abderrzek Bouhara, Sénateur et ancien ambassadeur de l'Algérie au Vietnam,  ministre de la santé et wali d'Algérie, a rendu hommage à ce révolutionnaire qui faisait partie de la délégation algérienne à New York lors de l'admission de l'Algérie  à l'ONU et a demandé d'évoquer l'histoire des femmes et hommes de toutes nationalités qui ont participé à notre lutte pour l'indépendance. Certes, cette modeste participation dans l'écriture de l'histoire ne va pas lever le voile sur la contribution des arabes,  des  Européens et des étrangers à la révolution algérienne, mais elle va surtout susciter une curiosité. 

  Sa biographie est très riche, fils d'un colon espagnol, Alfred Berenguer  était connu pour son soif à la liberté, à l'égalité et à la dignité.  En plus de son engagement durant la deuxième guerre mondiale, sa participation à la révolution algérienne s'est décidée dés 1954 dans le croissant rouge algérien et dans les différents comités de soutien crées en Amérique latine.

Après 1962, il est membre de l'assemblée constituante et on dit qu'il était l'un des conseillers de l'ombre du premier président de la république Ahmed Benballla. Refusant le coup d'Etat militaire du 19 juin 1965, il quitte la scène politique pour  s'engager dans l'enseignement de l'espagnol à Tlemcen avant de prendre sa retraite en 1990. Après sa mort loin de sa terre natale, l'enterrement a eu en Algérie.

Pour préparer ce billet, j'ai effectué des recherches sur le net et je découvre une littérature abondante en  plus des livres écrits par des hommes politiques algériens qui ont connu ce curé de Remchi(Tlemcen).

Lui même a publié en avril 1994 un livre autobiographique  intitulé  En toute liberté (éditions Centurion, Paris).

 

                                                    voir :

    Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie

Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie (1)

 

 

Commenter cet article
N
<br /> bonsoir safir, quand vous avez parlé de l'abbé bérenger, je vous ais dit que je ne le connaissais pas et c'était vrai. figurez-vous qu'en ce moment je lis un livre "l'an prochain à Philippeville<br /> de Robert Oberdoff et il est question de cet abbé, mais pas que lui, il y a eu l'abbé scotto, les chanteurs reggiani et colette renard, max pol fouchet et jules roy que je connais. par contre<br /> fauques duparc, mennoni, touscaz et malpel sont inconnus pour moi. je n'ai pas eu le temps de chercher ce qu'ils faisaient. peut être que vous, vous en avez entendu parlé à cette époque.<br /> amicalement<br />
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S
<br /> <br /> Dans cette série, j'ai eu l'occasion de connaitre l'abbé Scotto et pour les chanteurs qui sont dans leur majorité des juifs, je suis en train de la passer de temps en temps dans la rubrique<br /> "Musica". Il faut cliquer sur "Musica" pour accéder à ces chanteurs. Aussi, le patrimoine algérien dans son ensemble doit être vulgariser et la priorité sera donnée aux anoymes.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Safir, tu fais oeuvre de pédagogie en ce cinquanternaire de l'Indépendance de notre beau pays.Ce qui est intéressant c'est que tu mets en valeur des Français humanistes et respectueux des Droits<br /> de l' Homme donc de Justice de Liberté et de dignité pour les Algériens opprimés par la colonisation.<br /> <br /> <br /> Heureusement tous les enfants de colons n'étaient pas élevés dans la haine des arabes et l'Abbé Berenguer issu du petit peuple pied noir apporte la preuve que les valeurs humanistes rendent les<br /> gens respectables.Cette Histoire, il faut maintenant la regarder en face.<br /> <br /> <br /> Salam!<br />
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S
<br /> <br />  Salam Yness ,<br /> <br /> <br /> Ton commentaire est complet. Impossible d'en ajouter. Je découvre moi aussi ces européens<br /> (français, espagnoles, maltais et d'autres) humanistes et respectueux des valeurs humaines.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> je ne connaissais pas du tout cet abbé BERENGUER. c'est la première fois que j'en entends parler. je suis contente d'en apprendre chaque semaine sur cette époque de la guerre d'Algérie. Safir<br /> vous avez une source de renseignements et cela me plaît beaucoup. j'aime l'histoire et j'aime apprendre aussi. merci<br />
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S
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Personnellement je le connaissais pas et je sûre que la majorité des algériens n'ont jamais entendu parlé de lui. Comme tous les amis de srigina, je suis en train d'apprendre. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />