Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie (6)
Par Abdeslam Benlarbi
Du côté algérien: Maurice Audin
Né le 14 février 1932 à Béja (Tunisie) et décédé en 1957 à Alger (Algérie). Maurice Audin était assistant de mathématiques français à l’université d’Alger, membre du Parti communiste algérien (PCA) et militant de la cause nationale algérienne. Il était aussi Membre de la cellule Langevin des Étudiants communistes et de l'association des étudiants musulmans, l'AEMAN (devenue en 1955 l'UGEMA). Parmi ses activités les plus connues l'exfiltration clandestine à l'étranger de Larbi Bouhali, premier secrétaire du PCA, en septembre 1956.
Je ne connais pas Maurice Audin, mais je connais la Place Audin à Alger dans la rue Didouche Mourad (ex rue Michelly). En parlant du place Audin, on en a deux dont la deuxième a été inauguré à Paris en 2001. Aussi, une chose qui est sure, qu'a travers mes lectures, j'ai eu pris connaissance de la participation des Français d'Algérie ou de France au côté de la révolution. D'autres arabes et étrangers étaient parmi les révolutionnaires dont l'ex Président Syrien''El-Attassi"".
Dans cette série de billets consacrés au cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, j'aime surtout écrie des mots qui me viennent à l'esprit sans aller au copie-collé des articles publiées dans le net.
Du côté français: Lieutenant Youssef Ben Brahim
Né en 1927 dans la région de Saida en Algérie- assassiné le 27 juillet 1968 par un des ses anciens fidèles en France.
C'est un harki qui a rendu la vie difficile aux algériens. Il était à côté de la révolution mais il a changé de veste aprés 1958. La documentation publiée dans le net le cite comme un professionnel connaisseur des structures de la révolution qui lui ont permis de mener la vie dure à ses compatriotes
Youcef Ben Brahim est né dans la tribu des Yousfi, qui vit sur le haut plateau des Hassasna, dans la région de Saïda, située dans l’ouest de l’Algérie.
A partir de 1954, lorsque la guerre éclate, il va effectuer pour le compte de la rébellion des livraisons d’armes, de munitions, de médicaments et de fonds, en provenance du Maroc, pour les besoins de divers maquis qui se sont créés sur le territoire algérien.
Mais en 1958, n’étant plus d’accord avec les dirigeants du F.L.N. du Maroc, il décide de cesser cette activité. Cette attitude lui vaut d’être dénoncé, arrêté par l’armée française, et interné au Centre de Transit de Saïda.
C’est à la même époque que le capitaine Georges Grillot cherche à recruter des rebelles prisonniers ou ralliés, afin de constituer un commando de chasse qui va prendre le nom de « Commando Georges », avec pour devise, « Chasser la misère ».
Le 18 juin 2010, l'armée de terre française a donné le nom de "Lieutenant Youssef ben Brahim" à la nouvelle promotion d'officiers formés à l'Ecole d'application de l'infanterie (EAI) de Montpellier, "la Mecque des fantassins"
Note : Pour préparer cette série d'articles, je trouve peu de Harkis qui ont réussi dans la vie. Contrairement aux parents, quelques enfants de Harkis ont pu franchir tous les obstacles pour faire une place dans la vie professionnelle et sociale en France. Pour les Harkis qui sont restés en Algérie, aucune étude n'a été consacrée à cette population.
voir :
Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie
Cap...Le cinquantenaire de l' Indépendance de l'Algérie (1)