Cap...Mémoires d'hier et regard d'aujourd'hui (XVII)
Je vous invite à voir & revoir la 17ème partie des mémoires de Monsieur Abdelmalek Belhadj-Mostepha publiée le 15/10/2007
- à Constantine
- à Skikda
. Secteur de l'éducation
. secteur de la culture
Au début de l'année 1972, soit quelques mois après mon installation à Skikda, un fait nouveau intervient: le gouvernement de la Lybie venait de demander à l'Algérie, dans le cadre de la coopération, trois inspecteurs francisants, remplissant certaines conditions, notamment une connaissance suffisante de la langue arabe. Le contrat devait être établi pour deux ans avec possibilité de renouvellement. Après y avoir longuement réfléchi et pris conseil auprès de mon épouse, je décidai de faire acte de candidature. Je réunis les documents nécessaires à la constitution du dossier et les expédiai, par voie hiérarchique au ministère de l'éducation. Plusieurs mois passèrent sans la moindre nouvelle. Mais, à la fin d'une réunion tenue à la direction de l'éducation au début du mois de juin, l'inspecteur d'académie me remit une correspondance émanant du ministère. Ma candidature était acceptée et on me demandait de prendre mes dispositions pour partir au début du mois de septembre. Mais je ne partis point: une turbulence, survenue en haute atmosphère, avait sans doute perturbé le cours des événements et mis un terme à la demande de la coopération. A vrai dire, je m'en fus pas tellement prendre car je commençais à prendre goût à mon travail et à mon séjour à Skikda, d'autant que mes enfants étaient encore trop jeunes.
Les vacances à Collo
La presqu'île de Collo .(c)Safir
Pendant les vacances scolaires de l'année 1972, le maires présidents des conseils communaux (APC) de la région de Collo me proposèrent chacun dans son secteur, de me faire visiter leurs écoles situées dans le massif et me faire découvrir la beauté et les magnifiques paysages de la contrée. Collo avec son saint Sidi-Achour, perché au sommet d'une haute colline, Cherai, Zitouna, Ouled-Attia, les splendides plages de sable fin de Tamanart, Bougarouni qui constituait le point le plus avancé de l'afrique en mer méditerranée. J'eus le coup de foudre pour cette si belle région qui réunissait mer et montagne. Quelques temps après, le maire (le président de l'APC ) de Kerkara, appelée aussi "Achra" car se trouvant à dix kilomètres de Collo,venant de terminer la construction d'une école avec deux logements de fonction, me proposa d'y passer mes vacances avant le rentrée scolaire. Cette invitation allait concrétiser l'amour que j'avais éprouvé pour le site. Je proposai alors à mon ami Djebbar s'il était interessè pour occuper le deuxième logement : la réponse fut affirmative et no deux petites familles, petites parce que nos enfants étaient jeunes, rejoignirent l'école de Kerkera. Là , toute une série d'activités étaient organisées: plage, pique-nique, pêche
etc.
(Bon appétit: Les Djebar et nous. Séjour à Kerkera (collo).Juillet-Août 1972 ).
Monsieur Djebbar, peintre, sculpteur, champion du système D, était aussi un bon pêcheur. Il m'apprit comment tenir une canne et je m'essayai à ce sport nouveau pour moi. Monsieur Hioun, le conseiller pédagogique, natif de Collo, était aussi un fieffé pêcheur. Parois, il nous rapportait des loups de mer que les dames mettaient rapidement dans la poêle. Nous avions également invité Chaab Belhocine à venir nous rejoindre mails il ne passa que quelques jours avec nous. Le soir les enfants endormis, nous organisions à cinq, les deux couples et Chaab, des parties de cartes, de rami notamment. Habitué à y jouer, Chaab était souvent le vainqueur mais il lui arrivait aussi, parois, ô suprême humiliation d'être battu par les dames. A la pêche, on rattrapait surtout des étoiles, ou plutôt ils et un jour, ayant capturé un poisson
pas plus gros que le petit doigt de la main, Chaab se tordit de rire sur le sable.
Ces vacances se terminèrent dans la joie et nos enfants avaient bien la joie et nos enfants avaient bien profité de leur séjour, A notre départ, ayant laissé les lieux tels qu'on les avait trouvés, nous remerciâmes le maire et nous dirigeâmes vers Skikda où nous attendait une nouvelle année scolaire.
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