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 srigina

Cap...Mémoires d'hier et regard d'aujourd'hui (XXII)

22 Février 2010, 00:05am

Publié par safir

 


     Je vous invite à voir & revoir la 22ème partie des mémoires de Monsieur Abdelmalek Belhadj-Mostepha publiée le    19/11/2007.

 

 

   
II- Ma carrière professionnelle
-  à Constantine
-  à Skikda
   . Secteur de l'éducation
   . secteur de la culture
 

Mostefa_Lacheraf_6525485.jpgL'arrivée de Mr Mostefa Lacheraf (photo) au ministère de l'éducation nationale fit naître beaucoup d'espoirs, hélas vite évanouis…

 

Dés l'année scolaire  1976-1977 Mr Ghodbane, malade, dut abandonner son poste de directeur. Le ministère fit alors appel à des mesures transitoires. Ainsi, il chargea Mr Djebaili, alors directeur de l'éducation à Constantine, d’assurer l'intérim du poste laissé vacant par son titulaire malade. Mr Djebaili, à cheval sur les deux directions, ne pouvait venir à Skikda qu'au maximum deux jours par semaine. Il se déchargeait ainsi sur les sous-directeurs en place.

 

Quant à moi, bien que connaissant depuis longtemps Mr Djebaili, je demeurais à la tête de ma circonscription. A ce moment –là un événement sportif planétaire commençait à occuper les esprits: la coupe du monde de football de 1978 qui devait se dérouler au Mexique. La récente apparition sur le marché de la télévision en couleurs provoqua un rush inouï  voir les matches de coupe du monde en couleurs était un luxe que tout le monde ne pouvait se payer. Alors, au niveau de la direction de l’éducation, on commanda auprès de je  ne sais quel organisme un certain nombre de télévision et Mr Ghodbane, bien que malade mais "mordu" aussi pour le ballon rond, avait de son lit à Annaba sollicité un de ces appareils qu'il ne reçut jamais. Cet événement, que je tenais à rappeler, se posait peu de temps avant sa mort et beaucoup de personnes se déplacèrent à Annaba pour assister à son enterrement. Son poste devenait alors vacant. Les appétits s'aiguisèrent mais ce fut Mr Bentouati, que Dieu ait son âme, qui  fut désigné par le ministère de l’éducation. Il rejoignit le poste de Skikda après avoir quitté celui de Bechar. Les premiers temps qu'il passa au niveau de notre wilaya furent assez  difficiles pour lui. Confondant autorité et autoritarisme et ouvrant, par ailleurs, de larges oreilles à des informations pas toujours vraies et surtout pas toujours innocentes, il se retrouva parfois devant des situations difficiles. Mais le temps lui ouvrit les yeux en il fut amené à rectifier son tir. Vers le milieu de l'année, et en pleine réunion, une information lui parvint:il venait de perdre son père. Une délégation,  dont je faisais partie, fut choisie pour partir vers Tiaret et présenter à la famille les condoléances du personnel de la direction. Nous étions six personnes, utilisant deux voitures dont une Renault quatre dans la quelle je pris place. Partis vers huit heures du soir, nous roulâmes toute la nuit pour arriver à Tiaret en début de matinée. Sitôt les condoléances présentées,nous reprîmes la route  en début d'après –midi pour parvenir à Skikda au milieu de la nuit le déplacement fut harassant mais la nécessité nous fit oublier notre fatigue .

 

  De retour dans notre ville, chacun de nous reprit son travail. Ma circonscription était bien rodée et les enseignants, comme les directeurs exerçaient leur métier avec sérieux et conscience professionnelle. Vers le milieu de l'année 1979, une circulaire ministérielle arriva à la direction de l'éducation. Elle avait pour objet l'attribution de bourse de formation à l'étranger et sollicitait des candidatures ; la durée des stages, prévus pour neuf mois et s'adressant au personnel francisant, finit par susciter mon intérêt et je fis parvenir au ministère ma demande de candidature. Quelques semaines passèrent puis la commission ministérielle des stages à l'étranger me fit parvenir sa réponse: candidature non retenue.

Au début de l'année 1980, un décret paru sur le journal officiel nous apprit la création par le ministère d'un corps d'inspecteurs de l'éducation et de la formation ou inspecteurs généraux. Je fis encore acte de candidature. Plusieurs mois ne passèrent…aucune réponse. Plus tard j’appris, par personne interposée, que je ne remplissais pas les conditions.


La suite le lundi prochain

 


 

 

   

M.Abdelmalek Belhadj - Mostafa corrigeant les premières parties de ses mémoires publiées dans srigina et qui seront présentées à un concours de littérature .
 Dimanche 28 octobre 2007 à 11h00




    
"Monsieur Abdelmalek Belhadj-Mostepha est venu incidemment à l'écriture après sa mise à la retraite. Il a, au cours d'une carrière professionnelle de quarante ans, Zélée et bien remplie, exercé successivemet les fonctions d'enseignant, de conseiller pédagogique, inspecteur de langue française, sous-directeur de l'éducation et directeur de la culture. Il a connu, durant sa vie, les souffrances et les privations de la deuxième guerre mondiale, les affres du colonialisme, l'exaltation et la foi de l'après-indépendance mais aussi le ressentimentetl'espoir souvent déçu. D'une plume acerbe,il pourfend la bîtise et l'infamie et glorifie le génie et le sens del'honneur. Idéaliste confronté aux réalités de la vie, il a été témoins de quelques événements qui ont marqué l'histoire du vingtiéme siècle. Son autobiographie,agréable à lire, recéle quelques anecdotes succulentes et certaines facettes de sa personalité".

Safir


  • A mon ami....(Safir) et sa famille
    Le film de ma vie, avec mes remerciments pour l'idée qu'il m' a soufflée et la parution de mon histoire sur son blog "srigina".
    Affectueuses pensées.

    Mr Belhadj-Mostefa

 
Pour suivre
 les autres parties
cliquer sur
Cap

 

 

 

 

Commenter cet article
R
Bonsoir safir,j'espère que tu vas bienJ'ai restreint mon blog, depuis que docti s'est mis en maintenance, rien ne marche plus , sur 215 posts j'en trouve que 3 et j'en passe sur les autres problèmes rencontrés..alors autant fermé le tout jusqu'à ce que ça se règle définitivementBonne soirée et à bientôt.
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F
Bonne journée de jeudiBisousFrançoise
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Y
ces récits sont toujours aussi passionnants<br /> merci et bonne soirée, Safir
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L
Bisous
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F
Aujourd'hui encore un autre chateau sur mon blogBisousfrancoise
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R
coucou je voulais juste te dire que c'est débloqué à cotébonne soirée
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F
Bises et bon mardi, je suis contente que tu te régales avec mes photos, aujourd'hui un petit âne pour souffler un peuBisousFrançoise
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R
Bonsoir Safirbien vrai, les traveaux sont toujours en cours, apparament docti a un grand problème..on attendra.Les nouvelles sont bonnes, les examens médicaux sont vraiment bons , à la fac je me lance bientôt dans un nouveau projet avec mon encadreur..une vraie révolution dans le monde de la recherche scientifique ici en Algérie..ça m'honnore vraiment de pouvoir travailler avec un tel Mensieur.Bonne soirée Safir et à très bientôt nchallah.
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R
"Ils exerçaient avec serieux et bonne conscience"! malheureusement ce n'est plus le cas, l'école algérienne regresse de plus en plus.bonne journée à toi cher safir
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F
j'espère que la météo est redevenu normale, que tu n'es plus sous la tempête, encore un chateau falaise aujourd'hui chez moi, très rare....Bisousfrançoise
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