Au mois de Décembre 1998, correspondant au mois de
Ramadan de l'année hégirienne 1419, je décidai d'accomplir une "omra" ou petit pélerinage aux lieux saints de notre relegion. Ma femme fut facilement convaincue pour effectuer ce
voyage. De son côté , la belle mère de mon fils Riad désira s'associer à nous.
Ainsi, auprès de mon ami Hallouche qui,
ayant quitté son fonction de gérant à l'ONAT, s'était installé à son compte en créant l'agence ''Climat", je réservai trois places pour le voyage vers la Mecque et l'agence
s'était associée avec une autre, "Numidia" de Constantine, dirigée par mon cousin Nadir. La nouvelle de notre prochain départ fut annoncée au reste de la famille et provoqua
une grande effervescence. Les préparatifs allaient bon train notamment l'achat de grandes serviettes pour le "Ihram".
Le jour de départ arriva: c'était le
dix-septième jour du mois sacré, nous assurant ainsi de passer la nuit du vingt-septième jour ou "Leilat el-quadr" en terre sainte. Après avoir effectua notre prière, nous nous
dirigeâmes vers le lieu de rendez-vous accompagnées des membres de la famille. Un bus nous attendait près de l'agence "Climat" et après la prise de quelques photos, le véhicule prit le
départ vers l'aéroport de Constantine. Là, ,pis retrouvions les passagers de "Numidia" et de quelques autres agences regroupées dans le même voyage. L'avion nous déposa à l'aéroport
Houari Boumediène d'Alger juste au moment de la rupture du jeûne. Chaque groupe se retira dans un coin pour restaurer et goûter un peu de repos avant l'embarquement vers l'Arabie
Saoudite. Dans le salon de l'aéroport, une dam!e, me voyant évoluer et m'ayant peut-être reconnu, demanda à ma femme si je n'étais pas Abdelmali Belhadj-Mostefa? Ma dame répondit
par l'affirmative et ma cousine se précipita vers moi pour m'embrasser. C'était Halima Benachour, fille de ma tante maternelle, Djemâa, Que Dieu ait son âme, et que j'avais perdue de
vue depuis notre enfance. Elle aussi, en compagnie de son mari, effectuait la même omra. Les retrouvailles furent chaleureuses et nous restâmes en contact, même après notre
retour des Lieux Saints. Notre attente dans le salon dura assez longtemps car l'avion de la compagnie "Egypt-Air" qui devait nous amener vers la ville de Djeddah avait pris du
retard. Finalement, il se posa sur le tarmac et nous embarquâmes pour un long voyage, six heures de vol avec une escale technique à l'aéroport du Caire, pour changement d'équipage.
Arrivées enfin à Djeddah....( la suite le lundi prochain)