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 srigina

Cap...La Princesse Elissa : Fondatrice de Carthage (4/5)

14 Avril 2010, 23:09pm

Publié par safir

Texte 

Abdeslam Benlarbi

Ajourd'hui : Les Guerres Puniques

 

Hanibal le Plus Grand Stratège de tous les temps

 

 

HannibalTheCarthaginian.jpgJe vous invite à voir & revoir la quatrième partie publiée le 15/09/2006. Les phéniciens de Carthage avaient comme ennemi principal les Romains, mais au niveau local les autochtones n'avaient pas toujours de bonnes relations avec ces gens qui sont venus de loin. L'histoire ancienne garde toujours une rivalité entre romains ( des terriens) et les phéniciens (des marins). Cette rivalité a eu comme conséquences des guerres qui ont fini par la destruction de Carthage et l'occupation du nord Afrique par les romains.

Dans ce billet, nous parlerons des trois guerres entre les phéniciens et romains:264 à146 avant J.C

 Les guerres navales prirent de l'importance au cours du Ve siècle au cours duquel la Perse disputa aux états-cités grecs le contrôle de la mer Égée, de l'Anatolie occidentale et de la Méditerranée orientale.

À compter de cette époque, les cités phéniciennes se retrouvèrent sous le contrôle de la Perse. C'est ainsi que leurs vaisseaux formèrent le plus gros de la flotte perse qui fut vaincue à Salamis en 480 av. J.-C. Les galères phéniciennes de l'époque étaient plus grosses et moins maniables que leurs homologues grecs, et ce défaut s'avéra fatal dans les zones d'eaux peu profondes.

La flotte carthaginoise domina les premières guerres puniques contre Rome, mais les Romains s'emparèrent d'un navire carthaginois échoué et le copièrent. Les Romains finirent par évacuer tout vaisseau carthaginois de Méditerranée et mirent un terme victorieux aux guerres puniques en Afrique du Nord.

 La première période:264-261:le premier affrontement entre Romains et Carthage pour la prise de Messine en méditerranée,mais Carthage ne cède pas.  Les Carthaginois étaient les seuls à disposer d'une armée terrestre qui puisse être considérée comme véritablement phénicienne. Leur grand général, Hannibal, envahit l'Italie à partir de l'Espagne, franchissant les Alpes en hiver avec son armée d'éléphants. 

La deuxième période-256:Les Romains débarquent avec 15000 hommes au Cap Bon ( la région de Nabeul en Tunisie) en 256.La défaite est totale pour les romains mais les deux parties sont touchées.  Ses soldats étaient pour la plupart des Celtes enrôlés en Espagne et en Gaule. Point fort de son armée, la cavalerie nord-africaine qui réussit en règle générale à refouler la cavalerie romaine, à encercler l'infanterie romaine et contribua à son anéantissement.

La troisième partie 254-241 :Résistance des carthaginois face aux attaques de Rome mais Carthage n'en profite pas.Sicle pas.Aprés d'autres tentatives les Romains voient la victoire arriver en 241 après la chute des îles égates.  La stratégie des Romains,  c'est vaincre Hannibal, non au combat, mais en l'attaquant aux endroits où il n'était pas : en Espagne d'abord, puis en Afrique du Nord

 

   

  Cette photo représente les ports puniques durant les années 1930.Il est facile pour les touristes de s'y rendre . C'est entre la Goulette et Carthage avant d'arriver au Palais Présidentiel coté droit.
 

Des milliers d'algériens se déplacent chaque année en Tunisie, il est bon de faire un petit tour dans ces endroits historiques

.  

Pour respecter mes engagements vers Salim, je vous propose un guide pratique pour aller de Tunis vers les sites historiques de Carthage. Pour les gens disposant de véhicules, Il faut prendre la sortie nord de la capitale vers la Goulette et avant d'arriver à Carthage, on a à notre droite les ports puniques, un musée nautique et d'autres sites historiques. Le village de Carthage est constitué en grande partie, de plusieurs sites historiques, du Palais Présidentiel et de la nouvelle mosquée El-Abidines. En plus de Carthage, on peut visiter dans la périphérie tunisoise : La Goulette,  Sidi-Bou-Said, La Marsa et plus loin Ghuemarat. Pour les touristes ne disposant pas de voiture, il est conseillé de prendre le Tramway ( le terain léger) qui sillonne cette périphérie avec quelques millimes tunisiens ( de Tunis vers la Marsa). 

 

 

 

sources : texte : La grande encyclopédie de l'histoire du monde junior tome 1, p.56-57, Éditions Nathan, Paris, France, 1994

                        

 

 

Le jeudi prochain  : Le déclin
ou
la chute de Carthage
 
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