Z'AMMOUR TREKKING au Sud de la Tunisie ( le jour de l'arrivée)

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Texte

Abdeslam Benlarbi

Photos

L'ensemble des participants

A 500 KM de la capitale tunisienne et après avoir franchi le grand Tunis avec ses quatre gouvernorats, le Cap Bon et le Sahel on rentre dans une zone où les événements des dernières années nous fait vivre des moments peu heureux. Nous sommes au sud tunisien pas loin des frontières avec la Libye au sud, Djerba  à l'est, la fameuse Bengherdane et sans oublier Tataouine. Arrivée à la périphérie de Médenine, la Garde Nationale Tunisienne ( Gendarmerie) était là pour nous escorter  jusqu'au village de Zammour. Il faut dire qu'à 5h00 du matin, trois bus touristiques ont quitté l'avenue Habib Bourguiba  à cette destination. Les tunisiens comme les algériens s’intéressent de plus en plus aux randonnées et ce, depuis des années.

Dans le bus, les gens de la société de Décathlon menaient une animation à base de marketing mais culturellement appréciables par les voyageurs où la musique était présente sous ses différentes composantes entre la musique tunisienne, algérienne, hindoue et italienne. Les randonneurs ont été amenés à  montrer ce qui'il peut chanter et c'était bien comme animation pour une traversée de plusieurs heures.

Les organisateurs ont préparés un accueil aux participants qui dépassent les protocoles classiques, en intégrant la population toute entière à cette manifestation d'ordre sportif, culturel et économique.

Des femmes et des hommes en tenue traditionnelle étaient au rendez vous avec le folklore tunisien  que les tunisiens et partagent depuis l'arrivée des Beni Hillal dans cette région du nord Afrique.

Reçus par les dignitaires du village, avec joie et générosité, les participants ont eu droit à une réception dépassant les clichés classiques des Hotels et des agences de voyages. Très ému par cet accueil dans la place du village où des tentes ont été dressées et la foule est rentrée dans le vif du festival où citoyens et invités ont formé une seule famille loin des séparations entre algériens et tunisiens, entre tunisiens de la ville et des villages reculés.

Un dîné a été servi par la suite dans les tentes, avec un couscous de la région et préparé par les femmes du village. Une soirée magnifique voir irréelle  a bouleversé le silence de la région avec de la musique traditionnelle très profonde et des scènes musicales qui retracent les traditions de la région.

On a beaucoup à dire en la matière, mais je vous donne rendez vous pour demain inchallah pour vous raconter les anecdotes du festival qui a drainée 210 participants dont une dizaine d'algériens.