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 srigina

Vagues... Tibhirine le 25 décembre 2015

6 Janvier 2016, 20:52pm

Publié par safir adya

Vagues... Tibhirine le 25 décembre 2015
Vagues... Tibhirine le 25 décembre 2015
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Texte et Photos

Abdeslam Benlarbi

 

 

 

Un Grand Merci pour le staff d'Overblog qui a travaillé pour régler le problème technique qui a perturbé mon accès au blog et à son administration depuis le 18 décembre 2015. Donc, voilà le retour aux amis de "srigina" avec ce premier reportage sur Tibhirine.

J'ai décidé de rendre visite au monastère de Tibhirine en décembre 1984 lorsque j'étais étudiant à l'Institut Supérieur Maritime de Bou Ismail .

Un étudiant d'une autre section a préparé un rendez vous avec un père d'Alger, mais pour des raisons personnelles de la dernière minute, j'ai raté cette visite.

Le temps passe, Tibhirine inconnue en 1984 a été depuis la décennie noire et la mort des moines de ce monastère sur toutes les ondes.

J'ai profité du long week end des 24,25 et 26 décembre 2015 qui concédé cette année avec la naissance de notre prophète Mohamed que le salut soit sur lui, pour que je prenne la route dont Médéa la capitale du Titerri était l'un de ses haltes.

Je reviens à ce long voyage qui a touché le sommet de Tikdjda, Chréa à Blida, Ksar El Boukhari, Boughazoul conçue pour être capitale, Ain Ouassara, Djelfa et Bousaada dans les prochains reportages.

J'ai quitté Blida, la ville des roses et siège de la 1ère région militaire le matin pour prendre la RN N° 1 vers les monts de Chefaa où des grands sont en cours pour réaliser l'une des autoroutes les plus difficiles en Algérie et ailleurs. Heureusement, les chinois sont là pour la faire. Une autoroute au sommet des montagnes où une population de singes y vit et sent déracinée. Arrivé à Médéa qui était durant la présence turque la capitale du Beylek de Titerri. Ville de l'intérieur avec un cachet nomade. Les gens sont d'une gentillesse exceptionnelle et pour atteindre le monastère des moines de Tibhirine, j'ai hésité au départ à demander l'adresse, mais après avoir parlé avec les gens, j'ai senti que cet édifice fait partie de l'environnement social de Médéa. Le monastère est situé à la périphérie de cette ville dans un quartier reculé, mais l'endroit se trouve dans un relief accidenté aux frontières de la ville en face de l'Atlas tellien. Malgré mes voyages dans nos montagnes, j'étais frappé par la grandeur de ces montagnes et j'ai imaginé comment les hommes armés du GIA ont eu la facilité de fuir cet endroit.

Le monastère est entouré de plusieurs maisons rurales et une mosquée en pleine construction. En arrivant à cet endroit, j'étais surpris de ne pas voir les forces militaires ou de sécurité malgré le drame qui a frappé ces innocents. Le monastère est sous la forme d'une grande ferme entouré d'un grand mur. Pour y accéder, j'étais obligé de faire un grand tour en voiture en descendant le bas du monastère et j'ai trouvé un jardinier qui m'a fait signe de s'arrêter. Après les salutations d'usage, il m'a demandé d'aller au grand portail pour qu'il m'ouvre le porte. En revenant plus haut et s'arrêtant juste devant cette porte, des gardes communaux qui sortaient d'un endroit protégé m'ont demandé de s'éloigner de ce portail. Chose faite, je me suis éloigné pour apprécier la splendeur du lieu et l'un de ses gardes et descendu pour m'informer que les moines sont partis en France pour passer le noel avec leurs proches. Déçu de faire ce voyage pour ne rien voir, j'ai pris le volant et en s'éloignant Youcef le jardinier est sorti du grand portail et m'a demandé d'y renter. Il est autorisé en l'absence de ces moines de faire visiter et vendre ce que ces derniers font de leurs propres mains. Visite culturelle, disponibilité et surtout une leçon de tolérance de quelques ruraux vivant en pleine harmonie avec ces moines.

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P
Une bonne année à tous!<br /> Grand moment sûrement que ce passage à Tibhirine alors que le Mouloud coïncidait cette année avec Noël: nous avons bien besoin en ce moment de rappeler qu'effectivement Musulmans et Chrétiens (sans oublier les Juifs) adorent le même Dieu...Je viens de dévorer avec passion (même si c'était parfois un peu ardu) la série d'émissions diffusée par la chaîne franco-allemande ARTE sur "Jésus et l'islam": que de raisons de se rapprocher! J'espère pouvoir aller à Tibhirine en mai lors d'un prochain voyage professionnel à Alger.
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S
Bonjour Patrick Butler,<br /> <br /> <br /> <br /> Votre commentaire peut servir comme un édito de communication,de tolérance et de compréhension. Aussi, ma visite au Monastère de Tibhirine reste inachevée dans la mesure que les moines étaient en voyage. Certes, Youcef l'algérien qui est l'aide du jardinier était là pour donner les explications pertinentes, mais les moines pouvaient aussi parler de cette tolérance. Cette tolérance, je la voyait aux yeux des montagnards voisins du monastère. Ils parlaient de cette présence, comme si ils parlaient de leurs familles. On peut faire des conférences en la matière, mais le vécu dépasse toute théorie. Les gens qui sont venus dans cette endroit de spiritualité, de réflexion et de partage pour faire du mal au moines en leur privant de leurs vies n'avaient rien avoir avec ces voisins simples dans leur vie mais grands dans leur façon de voir l'autre.