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Cap...L'été 2016 en France : Le Burkini dans la ligne de mire -2- (Dossier actualisé)

27 Août 2016, 21:16pm

Publié par safir adya

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 Autres temps, autres moeurs : Le policier verbalisait le Bikini et maintenant c'est le policier qui verbalise le Burkkini

Autres temps, autres moeurs : Le policier verbalisait le Bikini et maintenant c'est le policier qui verbalise le Burkkini

1- Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme (France)

Au grotesque d’un débat autour d’un vêtement de bain, le Premier ministre, fidèle à lui-même, ajoute aux tensions en faisant de comportements individuels la marque d’un projet politique. Le Premier ministre s’aligne ainsi sur le trait d’union que les maires de Cannes et de Villeneuve-Loubet font entre les actes de terrorisme et le port de ce vêtement. En maniant cette rhétorique, le Premier ministre participe à la stigmatisation d’une catégorie de Français, devenue, en raison de leur foi, a priori des suspects.

Quel que soit le jugement que l’on porte sur le signifiant du port de ce vêtement, rien n’autorise à faire de l’espace public un espace réglementé selon certains codes et à ignorer la liberté de choix de chacun qui doit être respectée. Après le « burkini » quel autre attribut vestimentaire, quelle attitude, seront transformés en objet de réprobation au gré des préjugés de tel ou tel maire ?

Ces manifestations d’autoritarisme n’empêcheront rien mais elles constituent un dévoiement de la laïcité. Et assurément, elles renforcent le sentiment d’exclusion et contribuent à légitimer ceux et celles qui regardent les Français musulmans comme un corps étranger à la nation.

La LDH continuera à engager les procédures nécessaires pour faire annuler des arrêtés provocateurs et appelle tous les acteurs de la vie publique à cesser d’ajouter de la tension au grotesque.

Paris, le 17 août 2016

 

Commentaire du webmaster :Heureusement qu'en France, il y a des gens qui continuent à parler des droits élémentaires de l'homme et du citoyen. Un gouvernement qui s'attache à imposer ou interdire une façon de s'habiller, j'en suis pas d'accord pour les pouvoirs politiques qui s’intéressent à ces détails en occident comme en orient. Aussi, voir des agents de la police à Nice déshabille une femme , je la vois comme une insulte au pays des droits de l'homme.

Voyons les choses autrement, une soeur catholique dans un pays musulman se trouve dans unesituation où la police ou autre corps de sécurité l'oblige à se désahabiller?

En Arabie Saoudite, la police réligieuse veille au bon comportement des citoyens, je ne pense pas que la police française (Natonale ou municipale) va se transformer en police saoudienne?

 

2- La décison du Conseil de l'Etat.

 ¨Paris le 26.08.2016

Commentaire du webmaster  : Malgré le pressions populaire et politique, la plus haute juridiction administrative en France a rendu justice à la liberté et la laïcité. La liberté individuelle s'exerce dans l'espace public.

3- Un groupe de baigneurs néerlandais s’habille en burkini en signe de solidarité avec les musulmans

 

4- Le restaurant Le Cenacle refuse les femmes voilées car « tous les musulmans sont des terroristes

 

5- Le refus des anglais à déshabiller une femme (caméra chaché).

6-Arrêté anti-burkini : Nice "au bord de la guerre civile" selon l'avocate de la ville

Pour l'avocat de la ville de Nice, il y a bien des risques de troubles de l'ordre public qui justifie l'arrêté anti-burkini pris par la municipalité, évoquant une population au bord de la guerre civile.

L'avocate de la ville de Nice a défendu mercredi l'arrêté "anti-burkini" de la municipalité en assurant qu'il y avait "déjà" eu dans la commune "des troubles à l'ordre public", allant jusqu'à évoquer "une population (...) presque au bord de la guerre civile". "Selon l'ordonnance du Conseil d'Etat, un arrêté comme celui de Nice peut être pris s'il y a un risque avéré de trouble à l'ordre public", a exposé Me Pauline de Faÿ, avocate au barreau de Paris, représentant la municipalité devant le tribunal administratif de Nice.

"En l'espèce, non seulement il y a un risque avéré, mais il y a même déjà des troubles à l'ordre public", a-t-elle ajouté. Nice est "une ville meurtrie" et "la population est traumatisée et presque au bord de la guerre civile", a-t-elle argumenté à l'audience, en ajoutant: "Les plages sont en contrebas du lieu de l'attentat, là où les gens se sont réfugiés le 14 juillet", jour de l'attentat commis sur la Promenade des Anglais, et "il y a des exemples dans la presse et sur les réseaux sociaux de paroles racistes, les gens se disent racistes et prêts à en découdre. C'est regrettable mais il y a donc bien des risques de troubles à l'ordre public".

La mairie de Nice a refusé de retirer son arrêté

Nice fait partie de la trentaine de communes du littoral français, principalement des communes dirigées par la droite sur la Côte d'Azur, qui ont interdit le maillot de bain intégral musulman, jugé provocateur et prosélyte. La mairie de Nice, comme celle de Menton, a refusé de retirer son arrêté après la décision rendue par le Conseil d'Etat sur un arrêté similaire pris par Villeneuve-Loubet et rappelant la nécessité de protéger les libertés fondamentales, dont celle de se vêtir, d'aller et venir et d'avoir des opinions religieuses. Assignée en justice, tout comme Nice, par la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et le comité contre l'islamophobie (CCIF), la ville de Menton a aussi argué devant le tribunal niçois d'un contexte particulier pour justifier son arrêté à l'audience mercredi.

Son avocat, Me Fabrice Barbaro, a cité les sentiments racistes qui se développent dans une partie de la population de cette ville frontalière face à l'afflux de migrants africains, très nombreux dans la ville voisine en Italie de Vintimille. "Le fait que des migrants passent par la mer en nageant tout habillés a provoqué des rumeurs récurrentes et malveillantes quant à la présence de maladies graves et relatives à la salubrité", a-t-il expliqué à l'AFP. La décision du tribunal administratif de Nice est attendue jeudi.

Mardi, la justice avait déjà invalidé un arrêté similaire pris par la commune de Cannes, et le tribunal administratif a également retoqué une mesure similaire de la ville de Fréjus.

7-Une lettre d'Elisabeth Badinter

 

 

 

Voir aussi :

Cap...L'été 2016 en France : Le Burkini dans la ligne de mire  (1)

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